Il est toujours surprenant de voir combien les investisseurs se montrent frileux près d’un point d’entrée optimal dans un marché haussier, et téméraires vers la fin d’une avancée majeure. Comme le remarquait justement Adam Hamilton dans un de ses derniers essais : «Dans un marché haussier séculaire, les traders ne sont attirés que par les nouveaux sommets. Plus le prix tarde à établir un nouveau sommet, et plus l’intérêt s’étiole.». Il poursuit : «Après une hausse majeure comme celle qui a porté le HUI jusqu’à 400 points, une consolidation majeure était nécessaire. Mon propre portefeuille d’actions de compagnies minières en compte une cinquantaine, afin de diluer le risque au maximum. Ces compagnies ne sont peut-être pas les meilleures que l’on puisse trouver sur le marché. Faites vos propres recherches. Je me suis limité ici à 30 compagnies par souci de simplification pour les suivis ultérieurs. Discutez avec votre banquier ou avec votre conseiller avant toute décision d’investissement. Moi j’ai ouvert un compte chez Goldbroker
L’indice évolue latéralement pendant une assez longue période, ce qui a pour effet d’éliminer peu à peu la cupidité, tout en établissant une nouvelle base de prix avec laquelle les traders vont s’habituer.» Selon
Hamilton, le véritable creux psychologique de cette consolidation a eu lieu au début d’octobre 2006, deux semaines après la mise en place de notre portefeuille virtuel.
Mise en garde
Ces deux portefeuilles virtuels ne doivent pas vous inciter à acheter des actions dans ces compagnies. Toutes ces compagnies représentent un risque très élevé, surtout les prospecteurs qui sont de véritables tickets de loterie.
Je vous déconseille fortement de prendre des positions dans les prospecteurs si votre portefeuille de compagnies minières se trouve dans une plage inférieure à 200’000 euros. Une position sur un prospecteur ne devrait en aucun cas dépasser 1% du total, s’il n’a aucune ressources à faire valoir.
Je possède des actions dans toutes les compagnies qui figurent dans ces portefeuilles, et mon point de vue est forcément biaisé. Idéalement il faudrait en posséder davantage afin que l’allocation maximale individuelle ne dépasse pas 5%.
L’indice des producteurs d’or
La correction s’est poursuivie cette semaine, et a amené les prix dans nos fenêtres d’achat. Seul l’or résistait encore au-dessus de la fenêtre d’achat à 650$. Afin de suivre la hausse des moyennes mobiles, j’ai ajusté la fenêtre d’achat pour l’argent métal à 12,9$. Et comme nous sommes entrés dans une zone d’achat pour les minières et l’argent métal, j’ai ajusté la fenêtre d’achat pour l’or en conséquence.
Le point d’entrée optimum pour l’or se situe un peu au-dessous, au niveau de la moyenne mobile exponentielle à 200 jours, mais lors du dernier creux de mars, le prix n’était pas venu la tester. Le risque me semble en ce moment plus grand de rater la prochaine hausse.
L’indice des producteurs d’or se situe à un point crucial sur la droite support. Une cassure pourrait l’amener au niveau des 300, ou plus bas jusqu’à 275. Ceci équivaudrait à un retour de l’or et de l’argent vers leur moyenne mobile de long terme à 325 jours, située à 628$ et 12,4$. Ceux pour qui ce scénario serait difficile à vivre feraient bien de garder un peu de poudre sèche. Pour ma part, je reste confiant avec mes signaux d’achat, et les présente tous les trois dans leur tableau, pour la première fois depuis le début de ces suivis.