Divergences majeures sur MACD
Sur ce MACD il n’y a pas de divergences majeures entre son évolution et celle de l’indice ; la tendance est légèrement baissière et l’indicateur le confirme globalement par son analyse graphique et chartiste (grande oblique baissière qui démarre à (2), résistances orientées à la baisse, sous les tops ; cependant on note une petite divergence haussière en fin de graphique (le 22 septembre et séance suivantes) par la rupture par le haut de la dernière oblique descendante du mois de septembre, qui demande cependant à être confirmée ; mais s’agit-il du signal précurseur de retournement haussier de moyen terme ?
Sans être toujours, ni particulièrement réactif ni anticipatif de la tendance, le MACD permet quand même de déceler précocement les ruptures et cassures de trend en particulier par le croisement des deux moyennes mobiles de périodicités différentes, l’une plus rapide donc plus réactive que l’autre plus lente donc plus soumise à l’inertie ; après c’est surtout l’interprétation personnelle qui fera la différence.
Tendance erratique sans réelle direction
Sur l’indice américain DJI entre juillet et fin septembre 2005 on note une tendance erratique sans réelle direction, que confirme, voire anticipe, le MACD ; chaque croisement entre la moyenne mobile rapide (ligne grasse) et la moyenne mobile plus lente (ligne pointillée) au sein des ellipses numérotée 1, 2 et 3 se traduit par une inversion de tendance de très court terme : haussière en (1) le 11 juillet mais un peu en retard sur le démarrage du 7 juillet, sur un marteau de point bas avec fish tail ; baissière en (2) le 4 août ; synchrone avec le fort recul de l’indice (grande noire, quasi marubozu) ; baissière encore en (3), le 20 septembre ; un peu en retard sur la première bougie noire du 19 septembre.
On voit également que le MACD comme n’importe quelle courbe indicielle ou de cours, peut être travaillé d’un point de vue chartiste : supports ou résistances sur lesquels l’indicateur rebondit ou non, casse ou non. La grande oblique descendante en pointillés qui démarre en (2), entraîne l’indice plein sud, et seule une rupture nette par le haut met fin à la phase baissière le 6 septembre (reprise de la hausse confirmée par une grande blanche ce jour-là).
Enfin, la ligne de signal à 0 sans être particulièrement en avance sur les mouvements de retournement, confirme plutôt l’installation pour un certain temps d’une tendance de court terme, haussière ou baissière ; noter que l’effondrement des volumes après le 16 septembre amplifie la baisse de l’indice en direction des 10375 points.